Historique du CAS/MAS ALIS

Au moment d’accueillir sa dixième volée (2024-2026), retour sur la formation à succès, CAS/MAS ALIS des Universités de Berne et de Lausanne, dans les sciences de l’information en Suisse

Gilbert Coutaz, directeur honoraire des Archives cantonales vaudoises et ancien responsable de module du Master, entre 2006 et 2014

Une mise en perspective

Pendant une vingtaine d’années, Gaby Knoch-Mund a personnalisé la formation postgrade dans les sciences de l’information en Suisse. Son départ à la retraite en juin 2024 marque un tournant dans la Direction des études du Master[1] dont elle est la dernière représentante des initiateurs de la démarche pédagogique. Il coïncide avec la mise en ligne du huitième volume des «Travaux du/Arbeiten aus dem Master of Advanced Studies in Archival, Library and Information Science, 2020-2022», qui compte le plus grand nombre de contributions et de pages jamais publié dans la série, débutée en 2010, et maintenant intégralement en Open Access:

«INFORMATIONSWISSENSCHAFT Theorie, Methode und Praxis/
SCIENCES DE L’INFORMATION théorie, méthode et pratique»[2].

En réalité, son engagement se terminera avec la parution du neuvième volume comprenant les travaux retenus des années 2022-2024, dans lequel elle introduira ceux qu’elle a dirigés dans ce laps de temps, comme elle l’a fait sans interruption depuis le premier volume renvoyant à la période 2006-2008.

Pour éviter que la mémoire se perde avec elle et à titre d’hommage, il nous a paru judicieux de rédiger notre propos sur le Master dans une perspective historique, rehaussée par des dates commémoratives.

En novembre-décembre 2022, un audit externe a été réalisé sur la base des 255 étudiant.e.s ou alumni/alumnae ayant suivi le Master entre 2006 et 2020. La Direction du programme qui l’avait mandaté a approuvé, le 8 juin 2023, les résultats consultables en ligne et particulièrement flatteurs pour la filière. 69,8% des questionnaires ont été retournés; 97,2% des signataires recommandent cette formation. Ils ont quasi tous (97,8%) un emploi à hauteur de 85,7% dans les Archives, bibliothèques et centres de documentation. Environ un tiers a changé d’environnement professionnel.

Une dixième édition du cycle d’études, 2024-2026, comprenant 37 inscriptions, a démarré le 9 octobre 2024. Elle s’inscrit dans le prolongement de la première formation de niveau universitaire en Suisse pour les archivistes, lancée en 2002, répétée en 2004 et concrétisée sous forme d’un master en 2006. Elle concorde également avec le trentième anniversaire du Congrès BDA 94 (le seul tenu à ce jour!), réunissant sur le campus de Lausanne les associations professionnelles suisses des Bibliothécaires, des Documentalistes et des Archivistes. À cette occasion, précisément le 2 septembre 1994, les participants à l’atelier-débat: «Quelle(s) formations (s) pour les professionnels de l’information?» avaient décidé la mise en place de filières communes de formation à différents niveaux et permettant des passages de l’un à l’autre. Celles-ci devaient favoriser «l’épanouissement des professionnels» et renforcer «la coopération entre les dépôts d’archives, les bibliothèques et les centres de documentation en vue d’un meilleur service à l’étranger.» La formation postgrade, soit le troisième niveau, avait été laissée à l’appréciation de chaque partenaire.

La formation, un dossier ancien et récurrent de l’Association des archivistes suisses

En mars 1963, l’Association des archivistes suisses (désormais AAS) aborda concrètement pour la première fois le thème de la formation au travers d’une questionnaire adressé aux Archives fédérales suisses, à 23 Archives cantonales et à 6 Archives communales, ainsi qu’aux deux dépôts d’archives spécialisées, les Archives économiques suisses et aux Archives sociales. Elle franchit une étape décisive en 1975 par la création en son sein d’un Groupe de travail de la formation qui organisa, durant l’hiver 1976/1977, un premier cours réparti sur 17 jours, dispensé par des archivistes chevronnés. Dès 1980, un cours d’introduction pour les archivistes débutant dans la profession, mêlant les parts d’enseignement théorique et pratique données à la faveur de visites de dépôts d’archives, fut institué. Son succès fut immédiat et se poursuit aujourd’hui , dans des formulations changeantes, dans le «Cours de base pour archivistes: connaissances élémentaires en archivistique»/«Grundkurs für Archivarinnen und Archivare: Basiswissen Archiv». Il s’est enrichi depuis de «Journées de travail et/ou spéciales»/«Arbeitstagung» und/oder «Spezialtagung», devenues en 2015 «Journée professionnelle annuelle»/«Fachtagung» –elle a été dès lors accrochée à l’Assemblée générale. L’offre s’est agrandie dès 2008, selon un rythme bisannuel, de la «Pratique archivistique»/«Archivpraxis Schweiz». Enfin, des ateliers et des rencontres sont régulièrement proposés par les Groupes de travail.

La formule «Les archivistes forment les archivistes» caractérise ces diverses prestations.

En partageant dès 1986 «Arbido», une revue avec les associations des bibliothécaires et des documentalistes, l’AAS s’est donné les moyens d’informer et de former ses membres[3]. Depuis 2022, elle édite seule le périodique[4].

La Commission de formation, avec l’appui de divers archivistes, a rédigé, en 1993-1994, le projet complet de formation qu’elle a présenté au Congrès BDA 94, déjà cité. Elle notait le vide théorique, voire pratique, dans la formation des archivistes, dont le titre universitaire, comprenant le plus souvent l’histoire en branche principale, ne suffisait pas à faire face aux développements nombreux et rapides de l’archivistique.

Le besoin d’une formation certifiée spécifique, une évidence

Le 29 mai 2000, le comité de l’AAS installa une «task force» ou groupe d’intérêt comme force de soutien à la réflexion sur la formation. Il avait pris la précaution de consulter l’avis des directeurs des Archives fédérales suisses et cantonales et des associations sœurs. Il avait fixé trois objectifs: profil et contenu de la formation postgrade: formation continue et critères d’évaluation des Hautes Ecoles Spécialisées dans les sciences de l’information. Un rapport lui fut remis en avril 2001 et accepté le 11 mai suivant. Des diverses consultations qui se sont déroulées en toute transparence, il est ressorti le besoin et l’opportunité d’un enseignement postgrade propre et de le positionner dans un environnement universitaire, en raison du profil majoritairement académique de ses membres. Ne disposant d’aucune expérience antérieure, si ce n’est à l’interne de leur association, les archivistes n’étaient pas contraints de régulariser ou de faire reconnaître d’anciens diplômes ni compris dans les évaluations fédérales des filières de formation, contrairement aux Hautes Ecoles Spécialisées. Il est apparu notamment dans les discussions publiques, par exemple celle du 23 janvier 2001, à Berne, que la formation postgrade si elle était la clef de voûte de la formation (elle représente l’étape ultime et la plus exigeante du cursus), elle agit sur les attentes des degrés intermédiaires. En disposant de la vision achevée du parcours, les responsables peuvent fixer les exigences et les contenus à chaque stade et la complémentarité des étapes.

La phase nécessaire et première, le certificat en archivistique de niveau universitaire

En accueillant en 2002 et en 2004 un «Certificat de formation continue en archivistique», l’Université de Lausanne, soutenue par la Section d’histoire de la Faculté des lettres, et en étroite collaboration avec les universités de Berne et de Genève, a permis de tester la formule[5]. Elle fut une réussite d’audience, sans perte financière. L’enseignement prodigué sur dix-huit mois a posé les principes fondateurs: titre reconnu sur le plan national; arrimage de la filière à une université; plurilinguisme et interculturalité. Il a démontré le besoin de recourir à des enseignants étrangers pour combler le manque de pratique didactique et de compétences parmi les membres de l’AAS.

Le Certificat portait le sous-titre significatif «Les archives dans la société d’aujourd’hui» Il s’adressait aux archivistes possédant une formation académique et travaillant ou ayant travaillé dans un service d’archives. La matière prodiguée en allemand, français et anglais, reflétait la diversité des provenances des pédagogues invités, placés sous la responsabilité d’un enseignant principal.

«Le seul fait d’avoir pu réaliser en Suisse un cours d’un tel niveau et financièrement autonome a déjà été un grand succès: il fut une "preuve par l’acte" et constitue la base pour le développement de la formation des archivistes.[6]»

«Il fallait le faire, il fallait oser»

Première formation postgrade en archivistique dispensée par une université suisse, le Certificat représente également la phase initiale d’une filière que son comité scientifique décida de faire évoluer vers un master en archivistique. Le défi considérable était de faire passer 200 heures d’enseignement (20 crédits ECTS) à 600 heures (60 crédits ECTS), avec les maîtres mots: «interdisciplinarité»; «interculturalité», «multilinguisme», voire, sous l’influence des deux éditions du Certificat, «internationalité». Il put être relevé grâce à la collaboration d’un de ses membres, Christoph Graf présent dès les premières discussions, au bénéfice d’une retraite anticipée de directeur des Archives fédérales suisses. Il s’est rendu disponible pour conduire le projet, avec l’aide de deux de ses anciens collaborateurs, Gaby Knoch-Mund qui avait suivi le Certificat de 2002-2004/2006, et Niklaus Bütikofer. Les deux universités de Berne et de Lausanne se solidarisèrent dans l’accompagnement du Master par leur section d’histoire, la première assumant le leadership. De fait, elles accréditaient une formation dans les deux bassins linguistiques, les plus populeux de la Suisse, confirmés dans le partage des langues par deux séminaires à l’étranger, l’un, à Marbourg, à l’Archivschule, l’autre, à Paris, aux Archives nationales de France et à l’École nationale des chartes. La démarche laissait la possibilité aux participant.e.s de se limiter à l’obtention d’un certificat.

Voici en quels termes cette première volée 2006-2008 est qualifiée dans le rapport annuel de l’AAS de 2008: «Die Absolvent/innen des ersten Studiengangs in Archiv-, Bibliotheks- und Informationswissenschaft der Universität Bern (Master/Certificate of advanced studies in archival and information science) konnten im November 2008 ihr Studium abschliessen. 20 Studierende erhielten den Mastertitel nach einem zweijährigen interdisziplinären und berufsbegleitenden Studium. Ihre Arbeiten spiegeln das breite Spektrum des Unterrichts: Informationsgesellschaft, aktuelle und zukünftige Entwicklung von Bibliothekskatalogen und -systemen, mehrsprachige Records-Management-Terminologie, Zusammenarbeit von Staatsarchiven mit den Gemeinden, Archivpädagogik und Strategien für kleine Bibliotheken. Die Resultate dieser intensiven Forschungsarbeit erscheinen anfangs 2010 in einer Publikation des MAS AIS.[7]»

Les statistiques parlent en faveur de la formation

Déjà du temps du second Certificat (2004-2006), la Direction du programme avait convenu que les travaux les mieux notés devaient être publiés, non sous forme de résumé, mais dans une approche renouvelée. Ce parti fut maintenu avec le Master dès 2010, la parution suivant un intervalle de deux ans après la défense. Les sujets de certificat en sont en principe exclus.

L’édition bénéficie de l’encadrement et des conseils en principe de trois rédacteurs.trices (exceptionnellement quatre en 2016), qui rédigent l’introduction à l’ensemble des travaux relevant de leur expertise ou/et des travaux qu’ils avaient guidés.

Dépassant, en 2024, le total de 3200 pages, les contributions des élèves du Master constituent un socle solide de réflexions en sciences de l’information, plus particulièrement en archivistique. En aucune mesure, elles ne concurrencent la revue Arbido/arbido, d’autant moins aujourd’hui que celle-ci paraît depuis deux ans, selon une périodicité réduite et que l’AAS en est seule éditrice. Le Master «offre» à l’auteur.trice  généralement sa première publication qui lui permet de se situer dans ses compétences. Il instaure l’usage que les archivistes, en Suisse, ne se contentent plus d’un rôle de consommation d’informations, mais qu’ils peuvent en être les émetteurs.

Il faut relever que tous les travaux du Master et du Certificat, publiés ou non, font l’objet d’un résumé accessible sur le site du programme[8]. Cela accroît le réservoir des références exploitables.

La série fut portée dans un premier temps, jusqu’en 2016 par l’éditeur hier + jetzt, de Baden, en fait par son créateur et son directeur d’alors, Andreas Steigmeier, un élève du Certificat de 2002-2004, et le premier en Suisse à avoir consacré une section éditoriale à l’archivistique.

Indépendamment d’un avant-propos rédigé par le président de la Direction du programme, chaque publication accueille, sans que cela soit systématique, la conférence donnée lors de la fête de la remise des diplômes (4/2016; 6/2020 et 8/2024), exceptionnellement une autre intervention et un article (7/2022).

Tableau 1 : nombre de travaux de master acceptés, publiés, en chiffres absolus et en pourcentage, entre 2010 et 2024

Années

Nombre de travaux acceptés

Nombre de travaux publiés

Pourcentage des travaux publiés

Nombre de travaux de certificat

Nombre de pages publiées

2024

25

20

80,0

7

575

2022

28

16

57,1

5

480

2020

27

12

44,4

4

443

2018

31

15

48,3

0

364

2016

28

16

57,1

4

319

2014

31

18

58,1

2

416

2012

33

15

45,5

0

366

2010

21

10

47,6

6

262

2010-2024

224

122

Valeur moyenne : 2010-2024: 54,7

Valeur moyenne : 2010-2022: 51,7

28

3225

 

Il faut ajouter au tableau les 288 pages de la publication dirigée par Gilbert Coutaz, Nicole Meystre-Schaeren, Barbara Roth-Lochner et Andreas Steigmeier, Actualité archivistique suisse/Archivwissenschaft Schweiz aktuell. Travaux du certificat en archivistique et sciences de l’information/Arbeiten aus dem Zertifikat in Archiv- und Informationswissenschaft, Baden: hier + jetzt, 2008 et les 124 pages de Georg Büchler (Hg./éd), Beiträge der 21. Jahrestagung des Arbeitskreises «Archivierung von Unterlagen aus digitalen Systemen», Basel, 28. Februar und 1. März 2017, in: Informationswissenschaft: Theorie, Methode und Praxis, 5(1), Bern: Historisches Institut der Universität Bern, 2018 (Tagung des Arbeitskreises "Archivierung von Unterlagen aus Digitalen Systemen" 21).

Tableau 2 : Statistiques et diversité des travaux publiés selon les disciplines entre 2010 et 2024

Années

Archives

Bibliothéconomie

Science de l’information

Transversal
 

Totaux

2024

14

3

1

2

20

2022

10

4

0

2

16

2020

6

4

0

2

12

2018

9

3

1

2

15

2016

9

3

3

1

16

2014

14

1

1

2

18

2012

12

3

0

0

15

2010

6

3

0

1

10

Totaux

80 (65,58%)

24 (19,67%)

6 (4,92%)

12 (9,83%)

122

 

Le choix d’un sujet se fait en accord avec le/la directeur.trice du travail de mémoire. Il porte le plus souvent sur une application pratique de connaissances acquises dans les cours et/ou lors du stage, dans une moindre mesure sur des aspects théoriques des fondements de la discipline. Dans ce contexte, les études de cas dominent largement.

Comparées l’une à l’autre, les contributions relèvent majoritairement de problématiques archivistiques ou en rapport avec des services d’archives, suivies de la bibliothéconomie. Peu concernent des centres de documentation ou des profils de documentalistes. Moins de 10% concernent des sujets transversaux.

Il est difficile parfois de catégoriser précisément d’un seul terme chaque travail de master, en plus de la discipline concernée: les approches peuvent être en effet multiples et se combinent, sans que le titre, surtout non accompagné d’un sous-titre, les restitue de manière évidente. Notons également que les statistiques ne reflètent pas obligatoirement l’ampleur du contenu de chaque travail en amont de sa publication. D’autre part, elles ne sont échafaudées qu’à partir des travaux retenus.

Un certain nombre de constats généraux peuvent être dressés:

  1. Chaque numéro présente des thèmes ou des angles de vue qui n’avaient pas été abordés jusqu’alors, inspirés en partie par l’évolution des programmes d’enseignement et le renouvellement du corps enseignant. Ainsi, en se restreignant aux dernières éditions, celle de 2024 se singularise par les articles suivants: Die Aufteilung der Archive bei Staatensukzession oder Gebietsverschiebung; Vom Projekt zum langfristigen Prozess? Perspektiven für das Crowdsourcing im Staatsarchiv des Kantons Zürich; Vorbereitung einer Notfallplanung für eine private Organisation; Weisses Papier, weisse Archive. Über die Notwendigkeit der Dekolonisierung von Schweizer Archiven; Les archives dans la guerre: Les archives comme butin de guerre, ressources stratégiques, enjeux idéologiques et biens culturels à protéger; Les bibliothèques scolaires vaudoises actrices de la durabilité. En 2022, la thématique suivante surgit: La contribution concrète des bibliothèques suisses à la lutte contre les problématiques écologiques, alors que, deux ans plus tôt, les intérêts sont diffus: Mittelalterliche Handschriften im Medienwandel; Langzeitarchivierung von Forschungsdaten in den Geisteswissenschaften. Bedürfnisse von Forschenden und Möglichkeiten der Universitätsbibliothek Bern. ou encore Archival Linked (Open) Data: Empfehlungen für bestehende Metadaten und Massnahmen für die Zukunft am Fallbeispiel des Schweizerischen Sozialarchivs.
  2. Les natures d’archives impressionnent par leur variété: elles sont d’activité, administratives, «das Archivische» (archival turn), arts de la scène, audiovisuelles, cartographiques, communales, économiques, éditoriales, électroniques, des enfants mineurs, d’entreprises, environnementales, filmiques, hospitalières, imprimées, littéraires, lyriques, des monuments, musicales, plans, privées, sanitaires, scolaires, sonores, du Tribunal pénal et vidéos.
  3. Les approches privilégiées des archives concernent dans leur ordre d’importance: l’évaluation, le records management, la déontologie (ou l’éthique), la description, la politique d’acquisition, la communicabilité, le traitement d’archives mixtes, les relations publiques, les contrats de dépôt et de donation, le règlement d’utilisation des archives, la loi sur l’archivage ou encore la collecte et l’utilisation de chiffres clés pour l’indexation.
  4. Les bibliothèques sont abordées au travers des questions de catalogage, du plan d’organisation, d’évaluation, de l’innovation, de la salle de lecture et des systèmes.
  5. Comme il fallait s’attendre, l’informatique et la numérisation occupent une place importante, que ce soit dans les outils de gestion, la mise en ligne (réseau et portail), l’usage du wiki, les logiciels, les métadonnées, un mode de stockage et de transmission, la blockchain, la reconnaissance de caractères, l’exploitation et la réutilisation des données, ainsi que la terminologie.
  6. Les quelques études transversales ou générales méritent la citation:

Natalia Eschmann

2024

Der Pluralität des Geschehens gerecht werden – aber wie? Eine Weiterentwicklung des Dokumentationsprofils

Jean-Pierre Greter

2024

Leistungsvereinbarungen, ein probates Mittel zur Förderung von GLAM-Institutionen?

Silvan Imhof

2024

Archive in informationsethischer Perspektive

Claudia Pfister

2024

Der Stand der Handschriftenerkennung im ABD-Kontext

Simona Francescutto

2022

Eine Frage des Formats: Haben Studierende der Human- und Sozialwissenschaften der Universität Bern sowie der Pädagogischen Hochschule Bern eine Präferenz, womit sie lernen?

Daniela Wegmann

2022

"Streaming Wars and Memory Institution Battles": Zum Zugang und Erhalt audiovisueller Medien in Schweizer Archiven und Bibliotheken

Chiara Ghizzi

2020

Open Licensing et patrimoine: Enjeux, contraintes légales et opportunités de l’accès numérique dans le contexte des archives et collections spéciales en bibliothèque

Simona Generelli

2020

Wissensmanagement in der Bundesverwaltung: Analyse der Tools des Wissensmanagements in der DEZA

Daniel Burkhard

2018

Fliessende Ordnungen. Aufstellungssysteme und Klassifikationen in geschichtswissenschaftlichen Freihandbibliotheken in der Schweiz

Irina Schubert

2018

Nutzerbedürfnisse für retrodigitalisierte Primärquellen. Eine Metastudie und eine vergleichende Studie unter Gedächtnis-institutionen

Guillaume Rey-Bellet

2016

Les institutions culturelles en coopération avec les communautés en ligne. L’exemple du Wikipédien en résidence

Stefan Frech

2014

Die öffentliche Diskussion der Archivgesetze in der Schweiz

Theophile Naito

2014

Choisir un format d’images numériques dans le cadre de la numérisation patrimoniale

Arthur Bissegger

2010

Apports conjoints de l’analyse des politiques publiques et de l’archivistique pour la constitution d’une mémoire nationale

Les raisons du succès

L’ambition de la formation postgrade de dépasser la barrière des langues (le fameux «Röstigraben»), en incluant sporadiquement l’anglais, de doser de manière équilibrée les parts théoriques et pratiques, les différentes disciplines et les traditions professionnelles, en accrochant, dès 2010, la bibliothéconomie, et de recruter en Suisse et à l’étranger des enseignant.e.s reconnu.e.s dans leurs compétences fonde le rayonnement du Master.

Le Master n’a pas son pareil dans les autres formations professionnelles apparentées, en Suisse.

Les élèves sont mis en contact avec des personnalités du monde professionnel. Certains sont des recruteurs.

Depuis 2006-2008, des séjours à l’étranger ont été organisés, à Paris (depuis 2022-2024, à Lyon) et à Marbourg, dans le traitement égalitaire des langues.

Le choix d’agender les enseignements, le vendredi et le samedi matin, chaque quinze jours, et sur 18 à 19 mois, permet aux participants de s’organiser, de se préparer et de garder un emploi, avec un minimum de désagréments.

La structure générale du Master n’a pas foncièrement changé depuis son entame[9]. Elle débute par les fondamentaux de chaque discipline (désignés en 2008-2010: «Tâches et fonctions», aujourd’hui: «Base de la formation»), se poursuit dans deux «blocs thématiques spécifiques», remplacés entretemps par «Spécialisations I et II», en faisant dialoguer l’archivistique, la bibliothéconomie et les sciences de l’information entre elles et avec les disciplines voisines telles que l’informatique et la gestion. Des ateliers facultatifs sont proposés avec les modules. Un des atouts défendus depuis le premier cycle d’études a été la présence d’un.e membre de la Direction des études aux côtés de chaque responsable de module, quand ce ne sont pas deux membres de la Direction des études qui ont la charge du module., comme fil rouge ou pour l’animation dans les deux langues. Enfin, ce point n’est pas négligeable, des responsables de modules qui animent la structure sont assez souvent d’«ancien.ne.s» élèves, ce qui est encore confirmé dans la dixième volée[10].

En revanche, le contenu a régulièrement évolué, tirant les leçons de chaque volée, des formulaires d’évaluation des enseignant.e.s et des échanges directs avec les élèves. Il agrège les derniers développements disciplinaires et les thématiques émergentes, comme les humanités numériques, l’intelligence artificielle, ainsi que les nouvelles formes de collaboration, de marketing et de médiation.

Les mutations au sein de la Direction des études et les recrutements de nouveaux responsables de modules expliquent également les ajustements apportés progressivement au programme des études. Une évaluation globale a été entreprise dès l’été 2023 et produira une partie de ses effets déjà dans la période 2024-2026, mais surtout avec une offre renouvelée en 2026 et les années suivantes. Il n’empêche que, même si les taux de satisfaction sont élevés, toutes les attentes ne pourront pas être satisfaites: équilibrer la proportion de transmission de connaissances théoriques et pratiques; concilier les thèmes de gouvernance de l’information et institutionnelle; répondre aux attentes grandissantes en matière de numérisation et d’archivage numérique; expliciter concrètement les différentes composantes des sciences de l’information en termes de traitement des documents et des données, d’éthique, de législation et du droit d’auteur, de communicabilité et de diffusion.

La structure a pu démontrer sa flexibilité et son adaptabilité lors de la période de la pandémie COVID-19 de 2020-2021 – les élèves des années 2020-2022 ont pu terminer leurs études, dans le respect des exigences. Elle a permis d’absorber, sans en pâtir, les départs des responsables de la Direction des études (ainsi Christoph Graf, 2005-2012; Jean-Philippe Accart, 2011-2014; Niklaus Bütikofer, 2005-2018; Natalie Brunner-Patthey, 2015-2022 et Gaby Knoch-Mund, 2005-2024). Georg Büchler et Amélie Vallotton Preisig, entrés respectivement dans ladite Direction en 2018 et en 2022, assurent la conduite à partir de de la volée 2024-2026[11].

Le fait de devoir à chaque cycle atteindre le quota d’inscriptions (25-30) pour que l’enseignement puisse  être donné conduit la Direction du programme à diversifier ses prestations, certes pour améliorer ses revenus, mais surtout pour être présente sur le marché de l’emploi et de la formation continue et pour tester des natures de cours qui puissent être intégrées au Master. Ainsi, des «Journées thématiques» («Formations courtes») sont proposées depuis 2012, en principe une par année – en fait deux en 2012, aucune en 2016, 2020 et 2023. Si un certificat est toujours délivré, il peut être désormais obtenu avec la formation de base pour une entrée dans le domaine professionnel (CAS ALIS I) ou avec la spécialisation à la carte pour les professionnelles et les professionnels expérimentés (CAS ALIS II). La rédaction d’un certificat de travail est exigée dans les deux cas. Des inscriptions pour suivre individuellement des modules sont possibles.

Un élément important a joué en faveur du Master. C’est l’ouverture de nombreux postes professionnels, en particulier dans les Archives, ce que les effectifs de l’AAS permettent de mesurer. Si, en 2006, celle-ci comptait 554 membres dont 386 membres individuels (une augmentation de 22% par rapport aux chiffres de 2001), en mai 2024, elle rassemblait 1053 membres dont 838 membres individuels. Le Master a rempli les besoins de formation de ces nouveaux venus sur le marché de l’emploi, d’autant que le titre est une condition explicite dans la formulation de beaucoup de postes mis au concours.

Il est judicieux de constater que la filière attire également des personnes désireuses de se réorienter professionnellement, ce qui a pour conséquence d’agir sur les classes d’âge.

En retour des réseaux de collaboration nés sur les bancs universitaires, de nouvelles dynamiques soufflent dans la profession. Cette nouvelle génération ne rechigne pas à endosser des responsabilités associatives et à débattre. Il n’est pas étonnant de constater que Sandro Frefel, actuel co-président de l’AAS, appartient à la volée 2010-2012 du Master, et que Marie-Pascale Chassot (-Hauser), depuis 2019, et Georg Büchler et Natalia Eschmann, depuis septembre 2024, siègent au comité de l’AAS. Sylvie Béguelin et Leonardo Broillet avaient occupé leur place, respectivement entre 2004 et 2010 et entre 2015 et 2023.

Le Master, un titre reconnu sur le plan national, une chance pour l’évolution de l’archivistique et le renforcement de la communauté professionnelle, autant d’attraits qui lui confèrent un ascendant certain sur d’autres formations.

 

Références utiles

Tous les liens ont été contrôlés le 11 novembre 2024.

Sites web

Site «Archivistique, bibliothéconomie et sciences de l'information»
https://www.archivwissenschaft.unibe.ch/index_fra.html

Publication des travaux de Master, 2010-2024
https://bop.unibe.ch/index.php/iw

Publication des volumes imprimés 2010-2014
https://www.hierundjetzt.ch/de/catalogue/category/bucher/bucher/kultur-fur-profis_10/

Abstracts des travaux de master, dès 2006-2008
https://www.archivwissenschaft.unibe.ch/publications/abstracts_des_travaux_de_master/index_fra.html

Abstracts des travaux de certificats, dès 2006-2008
https://www.archivwissenschaft.unibe.ch/publications/abstracts_des_travaux_de_certificat/index_fra.html

Site de l’AAS
https://vsa-aas.ch/fr/

Rapports

«MAS ALIS Master of Advanced Studies in Archival, Library and Information 
Science»/«UniBE MAS ALIS», in: Rapport d’activité/Jahresbericht, dès 2007
https://vsa-aas.ch/verein/vereinsarbeit/jahresberichte/

«Bericht zur Nachbefragung von Studierenden des Weiterbildungsprogramms in Archiv-, Bibliotheks- und Informationswissenschaft der Universitäten Bern und Lausanne (CAS/MAS ALIS) im Nov./Dez. 2022». En ligne : https://www.archivwissenschaft.unibe.ch/unibe/portal/fak_historisch/dga/micro_archivwi/content/e631851/e642041/e642055/CAS-MAS-ALIS_Nachbefragung_2022_Bericht_extern_fra.pdf

Publications

Arbido. Spécial Congrès BDA’94. En ligne : https://www.e-periodica.ch/cntmng?pid=arb-012%3A1994%3A0%3A%3A229

Borelli, Graziella, «Zwischen Theorie und Praxis, Anspruch und Wirklichkeit.- Nachdiplomstudium in Archivwissenschaft», in: arbido, 2003/7-8, pp. 17-18. En ligne : https://arbido.ch/assets/files/arbido_3.7_3.8_001_032.pdf

Coutaz, Gilbert, Archives en Suisse: conserver la mémoire à l'ère numérique, Lausanne, Presses polytechniques et universitaires romandes, 2016 (Le savoir suisse, 113), voir chapitre: «La formation – Une mise en place tardive», pp. 67-71.

Coutaz, Gilbert, « Histoire de l'AAS (1997-2022) - Être visible et écoutée! », in : arbido 2022/2. En ligne : https://arbido.ch/fr/edition-article/2022/auf-historischen-spuren/relations-publiques

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Nebiker, Regula, «Zum Ausbildungsbedarf aus Sicht der Archive: einige Bemerkungen=Autour de la formation de base, de la formation postgrade et de la formation continue: quelques points de vue d'archivistes», in: Arbido, 2000/7-8, pp. 13-16. En ligne : https://arbido.ch/assets/files/arbido_0.7_0.8_001_032.pdf

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"Task force" des Vereins Schweizerischer Archivarinnen und Archivare (VSA) für die Erarbeitung eines Projektes für ein Universitäres Nachdiplomstudium Archivwissenschaft: Schlussbericht, April 2001="Task force" de l'Association des archivistes suisses (AAS) pour l'élaboration d'un projet de formation postgrade en archivistique: rapport final, avril 2001, in: arbido, 2001/7-8, pp. 12-15. En ligne : https://www.e-periodica.ch/digbib/view?pid=arb-013%3A2001%3A16%3A%3A220#231

 

[1] Les appellations «Master» et «Certificat» recouvrent «Master/Certificate of Advanced Studies in Archival, Library and Information Science», la mention «Library» s’ajoutant dès 2010 au titre générique.

[2] https://www.bop.unibe.ch/index.php/iw.

[3]  https://www.e-periodica.ch/digbib/volumes?UID=arb-012.

[4]  https://arbido.ch/fr/, https://arbido.ch/de/.

[5]  Un module à Lausanne, deux à Berne et un à Genève. Le Comité scientifique était formé de représentants de l’Université de Lausanne, des Archives fédérales suisses, des Archives cantonales vaudoises et des Archives d’État de Genève.

[6]  Egloff, Formation et perfectionnement des archivistes en Suisse, p. 196.

[7]  https://archiv.vsa-aas.ch/wp-content/uploads/2015/06/Jahresbericht_VSA_2008.pdf, p. 42.

[8]  https://www.archivwissenschaft.unibe.ch/index_fra.htm/
https://www.archivwissenschaft.unibe.ch/index_ger.html
La liste de tous les travaux de master et de certificat figure à la fin de chaque volume de publication.

[9]  Nous renvoyons aux articles de Gaby Knoch-Mund pour les étapes et le détail des développements du programme du MAS ALIS.

[10] Citons les noms d’Arthur Bissegger, Leonardo Broillet, Théophile Naïto et Bettina Tögel.

[11] Se reporter aux préfaces des volumes de travaux de Master, en particulier des années 2010, 2012, 2016 et 2020, https://bop.unibe.ch/iw.

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